
Appuyer l'industrie de la pêche et préserver les dauphins : Un rapport parlementaire diffusé ce mercredi Proposez 15 actions visant à soutenir la réouverture permanente de la pêche dans le golfe de Gascogne à partir de 2027.
Cet hiver, La pêche dans cette région a, tout comme en 2024, été prohibée pour les navires de pêche. De plus de huit mètres du 22 janvier au 20 février afin de respecter les exigences de l'Union européenne ainsi que celles du Conseil d'État. Le but est de prévenir le stranding de milliers de dauphins sur les côtes atlantiques suite à des prises non intentionnelles dans des engins de pêche tels que les filets.
L'objectif est la réouverture d'ici 2027, mais dans le but de conserver le dauphin commun « Et ainsi mieux prévoir l'année finale de fermeture en 2026 », a déclaré Alain Cadec, sénateur LR des Côtes-d’Armor et co-auteur du rapport, au cours d'une conférence de presse.
« Pingers », caméras et nouvel étiquetage
Pour ce faire, le rapport suggère de maintenir plusieurs dispositions actuelles. comme les dispositifs d'effrayement - ou "pingers" -, de petits appareils fixés à la coque des bateaux qui émettent un signal pour éloigner les dauphins. Ils devraient toutefois être « rendus plus légers afin qu’ils soient plus faciles à utiliser pour les pêcheurs ». Il réclame aussi d’étendre le nombre de bateaux équipés de caméras pour constater le nombre de captures.
Il est aussi recommandé de nommer un médiateur afin "d'apaiser les tensions" entre les parties concernées. entre pêcheurs, chercheurs et organisations non gouvernementales , et le renforcement des ressources du Réseau National Échouages (RNE) afin d'appuyer les données scientifiques qui soient "reconnues par tous les acteurs", a déclaré Philippe Grosvalet, sénator PS de Loire-Atlantique.
Afin de soutenir le secteur, les sénateurs proposent des "dispositifs d'incitation". comme une étiquette incluant la diminution de carbone des captures de dauphins.
« La continuation de la compensation à hauteur de 80% »
Ils souhaitent aussi que soient "négociés avec la Commission européenne le maintien de l'indemnité à 80 %" du chiffre d'affaires des pêcheurs et qu'un régime d'activité partielle soit assuré pour tous les intervenants, y compris les criées. Malgré les erreurs observées en 2024, ils soulignent que "globalement en 2025, les paiements ont été effectués dans des délais gérables", bien qu'il reste "encore quelques lacunes" à réparer, selon Yves Bleunven (Union centriste - Morbihan).
En 2024, l'arrêt des activités de pêche dans le golfe de Gascogne avait permis de réduire de moitié les prises non intentionnelles de cétacés. On s'attend à ce que le rapport concernant l'année 2025 soit publié d'ici la fin du mois d'avril.