Bien qu'il y ait encore 7.000 postes de policiers municipaux non pourvus en France, les municipalités explorent divers moyens d'attirer des candidatures. Augmentation des rémunérations, mise à jour du matériel, voir même le recrutement direct de fonctionnaires actuels… La rivalité entre communautés se renforce considérablement.
Les communes essaient constamment d'attirer davantage de population. policiers municipaux Avec 7.000 emplois non pourvus sur l'ensemble du territoire français, les municipalités sont en concurrence. Par conséquent, les maires doivent dépenser beaucoup pour attirer les candidats. Selon solusikaki.com publiées ce mercredi, il existe des différences croissantes dans les salaires selon les régions, transformant ainsi la rétribution en un outil de séduction puissant.
Car les maires disposent d'une complète autonomie dans les recrutements pour leur police municipale : le salaire se révèle être l'un des atouts majeurs. À titre d'exemple, à Nantes, un nouveau policier municipal perçoit actuellement un salaire net de 2.000 euros mensuels. À Lyon, ce dernier voit son revenu augmenter substantiellement de 600 euros nets afin d’inciter davantage de personnes à postuler. « Ainsi, on tend vers la meilleure offre », explique un responsable syndical, décrivant cette situation comme étant comparable à un marché des transferts spécifiquement dédié aux forces locales.
Les villes déploient leurs grands atouts
Certains maires n'hésitent pas à dédommager les municipalités limitrophes pour récupérer des policiers, couvrant ainsi leurs coûts de formation souvent élevés. Ces compensations peuvent atteindre plusieurs dizaines de milliers d'euros. Ainsi, toutes sortes de stratégies sont employées afin d'attirer le personnel nécessaire, y compris l’offre de matériel ultramoderne : gilets pare-balles, voitures neuves, boucliers et pistolets électriques.
Les maires dotent au mieux leur police municipale avec du matériel adéquat et vont jusqu'à faire adopter régulièrement la possibilité de porter des armes à feu, une mesure non universelle sur tout le territoire français. Un représentant politique explique : « Des compromis pratiquement obligatoires afin de renforcer nos effectifs ». Cependant, ces mesures pourraient ne pas être assez efficaces pour redresser la balance entre offre et demande car selon les organisations syndicales de la police municipale, près de 11.000 agents supplémentaires devront être recrutés par les municipalités avant l'an prochain.