Intensité en berne, collectif inexistant ou presque, leadership défaillant : ce Real Madrid 2025 ressemble étrangement à certaines versions récentes du PSG. Le point commun ? Kylian Mbappé ?
« Nous pouvons certainement nous qualifier. Voici seulement les paroles de Kylian Mbappé, qui n'est guère disposé à rester dans la zone commune des journalistes après l'événement. L'échec du Real Madrid face à Arsenal , mardi soir. Si les Merengue Ils ont tendance à inverser ce type de situation mal partie, il est incertain que leur composition actuelle soit la plus adaptée pour cette sorte de mission. Quoi qu'il en soit, cela ne dépend même pas des nombreux talents répartis tout autour du terrain. Même si le capitaine équipe de France n'aura pas été le moins bon de la troupe sur la pelouse d'Arsenal, les similitudes entre le club parisien où il joua durant plusieurs saisons et ce Real soulèvent des questions. Aurait-il apporté avec lui toutes les critiques adressées aux Rouges et Bleus lorsqu'il prit son envol vers une autre métropole ?
Le jeu n'en vaut pas la peine.
Mardi soir, l'équipe dirigée par Carlo Ancelotti a montré les mêmes faiblesses qui se sont souvent manifestées durant cette saison. Tout d'abord, son attaque était peu inspirée et l'imposante quadriplette de joueurs vedettes ne semble pas encore bien synchronisée sur le terrain.Déja a été encadré par le stratège italien ces derniers temps , Vinícius Júnior, Rodryngo, Jude Bellingham et Kylian Mbappé n'ont jamais réussi à s'allier pleinement, ce qui a limité les menaces sur le but de David Raya. Nous n’y étions pas , a admis l'Anglais une fois la partie terminée. Arsenal a été remarquablement performant, je dirais même qu’ils auraient pu inscrire bien davantage de buts. Nous pouvons nous estimer heureux d'en avoir encaissé uniquement trois. » Car derrière aussi, les Merengue sont à la peine , et cela dès le commencement de la saison.
Alors que le PSG évolue sous la direction de Luis Enrique avec un jeu caractérisé par un pressing sévère et des attaques bien organisées, l'équipe dirigée par Ancelotti subit de nombreuses critiques quant au style de jeu qu'elle présente. Certaines saisons présentent un niveau d'équilibre variable et le système subit des modifications mineures en fonction des variations dans la composition des équipes. » répliquait fin mars l'ancien dirigeant du PSG face aux critiques. C'était une allusion voilée à certaines personnes ? Toujours est-il que la dépendance de son équipe aux individualités devient apparente, ainsi que son incapacité à gérer les situations. Mister À créer quelque chose d'autre. De surcroît, au sein d'une équipe privée de son meneur de jeu Toni Kroos, qui a pris sa retraite à la fin de la saison précédente et n'a pas véritablement été remplacé dans le groupe.
Why always him ?
Tout ce qui ressemble à une formation tricolore vêtue de rouges et bleus semble peut-être être le fruit du hasard, surtout quand on sait qu'un athlète tel que Kylian Mbappé est passé de cette équipe lors de la dernière saison estivale. Un seul chiffre suffit à illustrer cette analogie : à Londres, les joueurs madrilènes ont couvert seulement 101,2 km, tandis que leur opposition totalisaient 113,9 km. Cela reviendrait presque à jouer un match entier en étant toujours en supériorité numérique, bien avant l'expulsion tardive d'Eduardo Camavinga. Ces écarts dans les distances parcourues sont souvent cités comme exemples des faiblesses d'une équipe parisienne qui ne se mettait vraiment à courir que lorsque son ancien numéro sept avait quitté le navire (en allant jusqu'à 116,5 km face aux Reds de Liverpool puis 156,3 km à Anfield, avec une séance supplémentaire suite à la prolongation).

Cette fois-ci, Ancelotti a exploré son esprit pour comprendre les causes de cette dixième défaite de la saison (alors que seulement deux avaient eu lieu jusqu'à présent en 2023-2024). L'équipe est tombée en morceaux sur le plan psychologique et n'a pas réussi à rebondir. Il a mis en cause Movistar+ à ce sujet. Il est désormais l'heure de nous consacrer au travail et aux sacrifices. Faisons-le collectivement. Ce n'est pas une tâche facile, comme l'ont montré les lacunes observées ces derniers mois. La mécanique du succès semble être dysfonctionnelle et risque de ne pas atteindre les phases finales de sa compétition préférée pour la première fois depuis 2020. Dire que son PSG serait meilleur sans Mbappé est assez audacieux. Cependant, qui aurait pu imaginer que le Real deviendrait moins efficace avec lui ?