Dès le 1er mars, Jules Riss, âgé de 28 ans, a entamé un parcours extraordinaire par l'auto-stop, partant de Metz (dans la Moselle) pour atteindre Bangkok, en Thaïlande. Passionné d'aventures et curieux du monde qui l’entoure, il souhaite attribuer une dimension significative à ce nouveau défi en réalisant un documentaire authentique sous son nom.
Un défi extraordinaire. Parti de Metz il y a plus d'un mois, Jules Riss se trouve maintenant au terme final de son incroyable périple autour du globe par auto-stop. Séjournant actuellement à Almaty, qui sert de capitale au Kazakhstan, ce Messin âgé de 28 ans éprouve désormais une certaine fatigue physique. Couché chez un particulier, il a récemment été soigné par une infirmière locale afin de soulager ses douleurs dorsales. Mais rien ne saura entamer sa volonté ; il continuera jusqu'à atteindre Bangkok partant de Metz. Sans suivre toutes les conventions habituelles liées aux préparatifs des voyages, ni même respecter un itinéraire précis reliant minutieusement chaque ville et sans faire aucune réservation hôtelière.
Je dirige au niveau mondial et je cherche à découvrir des lieux intéressants. Je ne dispose d'aucun planning ni d'organisation particulière.
Le vétéran des expéditions ne s'était préalablement rien organisé pour son voyage. Il y a plusieurs semaines, il est arrivé en Autriche où il a pratiqué le ski avec des ecclésiastiques. Un endroit qu'il n'avait pas prévu d'aller, mais qui lui a offert de bons moments.
Vivre des histoires singulières
Très enthousiaste à la perspective d'explorer des territoires qu'il n'a jamais fréquentés, Jules Riss ne mesure pas sa peine. Il consacre jour et nuit à ses déplacements en utilisant divers véhicules tels que des caravanes, des fourgons, des camions ou des autos, ce qui constitue un réel plaisir pour lui. Ce voyageur apprécie particulièrement les interactions sociales. Dès son arrivée sur place, il s'est attardé pendant de nombreuses heures auprès de personnes rencontrées par hasard. De plus, certaines aventures ont eu une saveur bien particulière pour lui.
Au Kazakhstan, je suis tombé sur une famille ayant échappé au Turkménistan. Nous avons partagé la même chambre pour dormir et manger ensemble. J'ai adoré cette expérience !
Bien qu'il n'oublie jamais sa cible, il est confronté à plusieurs surprises. La variété des langues constitue un défi notable. Maîtrisant bien le anglais, plus il s'écarte de l'Ouest, plus les obstacles liés aux différences linguistiques se révèlent difficiles à surmonter.
Les gens que je croise depuis mon arrivée en provenance de Turquie communiquent en russe. Je m'efforce donc d'apprendre au moins quelques phrases polies. Pour le reste, j'utilise le traducteur présent sur mon téléphone portable.
Valeurs de la diversité et de l'humanité
De plus, sa pénétration sur le sol chinois, programmée pour les prochains jours, s'avère tout aussi complexe. Si l'autostoppiste franchit la frontière reliant le Kazakhstan à la Chine, il se retrouvera immédiatement dans la zone ouïghoure du pays, connue sous le nom de région autonome de Xinjiang.
J'ai obtenu des informations concernant les éléments légaux et administratifs grâce à l'aide de ChatGPT.
, raconte-t-il.
Dans cette région du territoire, il est interdit aux résidents de loger des personnes extérieures. Il faudra que je m'organise pour louer une chambre dans un hôtel ou une auberge gérée par l'autorité en place.
Au cours de son voyage, Jules découvre différentes cultures mondiales et coutumes locales. Il prend également cette occasion pour concevoir son premier projet de documentaire, un véritable challenge.
Au cours de mes autres expériences, j'ai pris conscience que les mots n'étaient pas accompagnés d'images adéquates.
Avec la caméra attachée à son appareil, il enregistre des instants de communion et s'efforce de promouvoir les valeurs de pluralisme et d'humanité.
Dans un univers où la noirceur est omniprésente.
, déclare le jeune sans-abri, persuadé de sa démarche. Grâce à ses compétences, il souhaite montrer qu'il y a toujours des personnes en qui on peut avoir confiance.
des individus disposés à soutenir leurs semblables
, assure-t-il.
« Je suis nul en montage »
Bien que ces photographies soient importantes pour lui, il accorde une priorité au vécu du moment afin de maintenir l'authenticité des occasions et d'en tirer profit à chaque seconde passée avec ceux qu'il croise. Ce Messin jeune encore ne possède aucune expertise en matière de documentaires ; cette réalisation constitue sa toute première expérience, son premier long métrage. Son manque de formation spécifique dans ce secteur ainsi que ses connaissances limitées sur le plan technique ne semblent guère entraver sa créativité intense. La municipalité de Metz serait appelée à apporter un appui financier substantiel à ce projet ambitieux.
Et afin de pallier ces insuffisances, il s'active pour solliciter des partenaires privés susceptibles d'être impliqués dans la réalisation finale de son projet, sans succès.
Si je suis celui qui réalise ce documentaire, il vaut mieux l'éviter.
, s’amuse-t-il.
Je suis nul en montage.
Son aventure, bien éloignée de se conclure, promet d'être pleine d'excitations. Comme il est passionné par les voyages sous toutes ses formes, Jules a déjà quelques idées sur sa prochaine expédition, mêlant sports insolites et moments mémorables.