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Alors que nos smartphones et les réseaux sociaux cadencent la majorité de nos interactions journalières, la carte postale garde une place particulière dans l'affection des Français, surtout durant les périodes festives. les grandes vacances Selon l'Union professionnelle de la carte postale, environ 74 millions de cartes touristiques ont été expédiées en 2019, indiquant que cette forme de communication, même si elle est traditionnelle, reste attractive pour beaucoup. De fait, presque un jeune sur dix dans la tranche d'âge de 18 à 24 ans continues d'expédier des cartes postales durant leurs vacances, souligne-t-on. une étude OpinionWay réalisée pour la société Popcarte .

Mais parfois, la carte postale abandonne son rôle d'un simple souvenir de vacances pour adopter un ton beaucoup plus percutant. Certaines communications surpriment par leurs contenus, pouvant aller jusqu’à une provocation affirmée. Même si, comme indique La Poste, « les facteurs se concentrent sur leur tâche principale qui est la distribution du courrier et des colis, sans avoir ni le loisir ni l’intention de lire les cartes postales envoyées par les clients », il arrive que certains échanges méritent vraiment qu’on y prête attention en raison de leur caractère exceptionnel. Tel est précisément le cas de cette lettre provenant de Thaïlande. un automobiliste , destiné aux gendarmes qui lui avaient annulé sa licence de conduire.

Une carte postale qui ne se prive pas de provoquer

Suite à une violation des règles de circulation routière, l'homme a eu son permis retiré pendant quatre mois. Bien qu'il s’agit là d’un geste administratif habituel, celui-ci a décidé de répondre avec originalité et détermination. Au lieu de chercher un recours juridique ou simplement d'accepter sans mot dire, il a envoyé une carte postale directement aux agents du peloton moto de Mios, dans le département de la Gironde, impliqués dans sa suspension. Cette démarche inhabituelle ressemble davantage à une forme de défiance provocatrice plutôt qu'à un acte courtois, particulièrement lorsque l'on prend connaissance du style utilisé dans ce message atypique.

D'un côté, ils ont trouvé une scène caractéristique du nord de la Thaïlande représentant deux femmes connues sous le nom de « girafes », identifiables grâce à leur cou étendu et orné de colliers traditionnels, symbole du renommé village des « Karens aux Longs Cou » se trouvant près de Chiang Mai. Cependant, c'est à l'envers que le message devient pleinement compréhensible. Quatre mois peuvent sembler une durée importante, mais lorsqu'ils sont vécus sous un beau ciel ensoleillé, ils passent beaucoup plus rapidement. Par la suite, il est difficile de vous tenir rigueur car on ne vous enseigne pas toujours à faire preuve de jugement. Une déclaration pleine d'ironie, semblant presque être une provocation lancée aux autorités policières.

Les gendarmes font preuve d'une remarquable repartition.

Éloignés du moindre signe de vexation en réponse à cette lettre, ils ont choisi de répliquer avec un mélange équilibré d'humour et de diplomatie. Ils ont publié sur leur page Facebook le carton postal en question, assorti d'un commentaire imprégné d'ironie. Même s'il doit assumer le coût de la fourrière ainsi que l'amende qui l'attend, ce conducteur pleins d'esprit et légèrement agacé nous informe qu'il passera ses quatre mois sans permis sous le soleil thaïlandais. Qu'il en profite, c'est une excellente idée : du moins, on peut être certain qu'il n'enfreindra pas cette interdiction sur nos routes françaises.

De plus, ils ont également profité de l'occasion pour lui adresser une petite mise en garde : Rejoignez-le à son retour et faites-nous connaître les dates de ses futures vacances : dans une optique de cohésion d’équipe, nous le attendrons patiemment, munis de nos jumelles, de notre éthylotest et de notre kit de détection des drogues illicites. Un avertissement teinté d'humour, mais tout de même clair.

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