
COP30 oblige Cette année, le Campement Terre Libre acquiert une signification spéciale. Chaque année, il réunit un grand nombre de tribus autochtones d’Amazonie , cet événement, qui se déroule du 7 au 11 avril à Brasilia (au Brésil), a pour objectif de mettre en avant les luttes et les causes des populations autochtones, celles exactement qui sont marginalisées. ceux qui sont les plus exposés aux variations climatiques Parmi les plus de 8 000 participants à cet événement, outre les délégations brésiliennes, on trouve aussi celles venant de Bolivie, d'Équateur, de Guyane, de Guyane française, du Surinam et du Venezuela. Pour la toute première fois, l'Océanie se voit honorée, avec des délégués provenant notamment de l'Australie, des Îles Fidji et d'autres pays régionaux.
Alors que s'annonce la 30e Conférence des Nations Unies sur le climat, prévue du 10 au 21 novembre prochains à Belém, dans le nord de l'Amazonie, ces dirigeants entendent prendre une part active aux discussions. « Nous demandons que les dirigeants des communautés autochtones et locales disposent de la même influence et autorité que les chefs d'État lors de la COP30, bénéficiant ainsi de la même reconnaissance et du même pouvoir délibératif que les ambassadeurs nationaux. » , a appuyé Alana Manchineri, en charge de la communication à la Coordination conjointe des organisations autochones de l'Amazonie brésilienne.
En première ligne
Les Les sécheresses mémorables de l'année précédente ont enlacé le plus vaste massif forestier initial de la planète Selon l'outil Mapbiomas, plus de 18 millions d'hectares ont été touchés par les incendies au Brésil en 2024. Cela reflète une destruction comparable à celle causée par la déforestation, qui est certes moins importante mais reste néanmoins préoccupante dans la zone. Le rétablissement de la présidence de Luiz Inácio Lula da Silva en 2023. Les populations natives de l'Amazonie se retrouvent au cœur des crises, voyant leur territoire diminuer progressivement jour après jour.
« Dans le Pacifique, nous rencontrons des défis uniques, mais notre objectif était de venir montrer à la population amazonienne qu'il est possible de se battre. » ensemble, il a expliqué à l’صند AFP Alisi Rabukawaga, résidente des Îles Fidji. Dans la région de l'Océanie, c'est surtout le réchauffement climatique et son impact sur la montée du niveau de la mer qui suscitent des inquiétudes. Cela entraîne non seulement une salinisation des sols cultivables mais menace également dans une perspective plus lointaine d'effacer totalement ces territoires ainsi que leurs communautés locales.
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