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En France, tout le monde sait que l'industrie automobile fait face à maintes difficultés. Cette industrie subit une baisse importante au cours des derniers années (par exemple, la production de voitures légères en France est descendue de 1,5 million d'unités en 2023 à environ 1,36 million l'an dernier). Ce problème concerne non seulement les fabricants de véhicules, mais impacte également toutes les entreprises liées à cette branche, y compris Les fournisseurs d'équipements sont directement touchés. .

La fabrication hexagonale fait face à des dangers

En mars dernier, une recherche réalisée en collaboration entre la Fédération des industries des équipements pour véhicules et d'autres organisations a été publiée. FIEV Et les consultations menées par le CEA (Comité d'études automobiles) ainsi que la CLIFA (Comité de liaison des industries fournissant l'automobile) auprès des membres de ces deux associations ont dévoilé que Plus de 70% pensent que une portion de leur production en France et en Europe est mise en danger. Et parmi eux, 55% ont déjà repéré un danger de "dessourcement" poro venant des fabricants en France et en Europe, en faveur de concurrents situés dans des pays à faibles coûts. Cette observation ne manque pas de pertinence, bien au contraire.

Pertes d'emplois en France, la tendance se poursuit.

Par conséquent, en examinant les nombres préoccupants des employés dans nos industries nationales, nous remarquons que les inquiétudes des parties impliquées sont pleinement fondées. En 2024, le nombre de salariés dans l'industrie des équipements est tombé à environ 56 000 postes sur l'ensemble du territoire français. , soit une réduction de 17% comparée à l'année 2019 et un effondrement de moitié depuis 2007 ! La tendance n'a pas l'air d'être sur le point de changer car depuis janvier 2024, environ 7 300 postes ont été éliminés ou sont sous menace en raison de restructurations ou de fermetures de sites : lorsque les véhicules automobiles se vendent mal, tout l'échafaudage industriel vacille dans son ensemble.

Donald Trump renforce sa position

Un secteur automobile qui n'est pas en meilleure forme. si l’on prend tout le Vieux Continent où meme les grands joueurs comme Bosch sont affectes Et où 42 % des fournisseurs opérant en Europe anticipent des pertes financières en 2025. Contraints par la législation européenne qui vise à interdire la vente de nouveaux véhicules thermiques d'ici 2035, les fournisseurs automobile se sont fortement engagés financièrement afin de réorganiser leurs infrastructures industrielles. Selon ce que souligne la FIEV, cette transformation technique et industrielle nécessite une évolution rapide avec des investissements considérables, tout en posant des problématiques sociales importantes concernant la reconversion du personnel ainsi que celle des usines dédiées aux moteurs thermiques. Un fardeau financier important que l'industrie doit endurer pendant qu'elle devrait continuer à effectuer d'importants investissements. Et comme si tous ces pièges n'étaient pas assez, l'implantation et la maintenance des 25 % de taxes d'importation additionnelles Concernant les véhicules importés aux États-Unis, enfonce encore davantage le clou.

Trois outils clés pour secourir les fournisseurs français et allemands

Afin de freiner cette préoccupante tendance et de redonner un regain d'énergie aux fournisseurs d'équipements français et allemands - ou, au minimum, d'endiguer le problème temporairement - la Fédération propose trois principales orientations stratégiques.

  1. Mettre l'accent sur le "produit en Europe" : établir un taux minimum de 75 à 80 % de composants locaux pour les véhicules, en définissant des critères d'origine précis pour assurer une réelle implantation industrielle européenne.
  2. Rétablir la compétitivité de l'industrie sectorielle En s'inspirant du modèle américain IRA, cela implique la mise en place d'un important programme d'investissement européen, une réduction du coût de l'énergie, un assouplissement des charges en France, ainsi qu'une facilitation de l'accès au financement, particulièrement pour les petites et moyennes entreprises (PME).
  3. Rapidifier la réduction du carbone dans les transports En soutenant les ventes de véhicules électriques, en promouvant la neutralité technologique tout au long du cycle de vie des produits, et en favorisant la fabrication de batteries en Europe.

La souveraineté industrielle de l'Europe est sur la ligne de feu

La voie de la revitalisation des fournisseurs français et européens sera parsemée d’obstacles, mais Jean-Louis Pech reste optimiste : L'industrie automobile en Europe et en France a démontré son aptitude à s'adapter et à innover. Elle est l'une des plus efficaces et novatrices globalement. , à l'origine de nombreux avancées concernant la diminution des émissions de CO2, et qui a considérablement investi dans l'électrification. Il est crucial de lui fournir les ressources nécessaires afin qu'il puisse accomplir cette mutation, protégeant ainsi les entreprises, les emplois, la souveraineté industrielle européenne, notamment dans des domaines clés tels que la défense".

Lisez l'article publié dans L'Automobile Magazine.

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