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La région Sud teste « Le premier bus d'Europe fonctionnant à l'hydrogène pour des trajets de longue distance » entre Marseille et Briançon. Le but est de préparer le terrain pour une mobilité « écologique » en vue des Jeux Olympiques d'hiver de 2030.

Un grand autobus attend sagement devant l'Hôtel de Région le matin du 8 avril. Ses fenêtres estampillées "hydrogène" correspondent aux petits points verts dessinés sur la carosserie. Cette publicité indique qu'il circule à l'hydrogène vert, produit grâce à une énergie électrique renouvelable, permettant ainsi de séparer l'hydrogène (H2) et l'oxygène (O) de l'eau.

« Il n'élimine que de l'eau. ", explique Arnaud Burban, le directeur français du constructeur espagnol Irizer, tout en pointant les gouttelettes s'échappant de l'échappement du bus.

Son entreprise a engagé des sommes importantes, plusieurs millions d'euros, pour la recherche et développement durant l'année 2023, préalablement à la présentation du modèle pilote provenant de son usine située au cœur des montagnes se trouvant entre Saint-Sébastien et Bilbao. Cela permettrait donc qu'il soit " la première voiture à hydrogène pour les trajets de longue distance en Europe » en mesure de parcourir jusqu'à 1 000 kilomètres. »

Suite à deux années d'essais intensifs, le car est testé par la Région Sud dans des conditions réelles pour réaliser l'aller-retour entre Marseille et Briançon avec environ soixante voyageurs à bord.

Les Jeux Olympiques de 2030 sont dans le viseur.

Avant de partir, l'engin doit s'arrêter à Fos-sur-Mer afin de prendre en charge 52 kg d'hydrogène, ce qui correspond à sa pleine capacité et lui permettra de parcourir 1 000 km, avec un taux de consommation de 5 kg par 100 km. En général, la consommation de gazole est d'environ 25 litres aux 100 kilomètres. , compare Arnaud Burban.

Yann Pellegrin, dirigeant de la Société des Cars Alpes Littoral (SCAL), qui gère la liaison entre Marseille et Briançon, souhaite « prouver à la région qu'un seul chargement suffit pour un trajet aller et retour » Et bien au-delà, jusque à Montgenèvre, l'une des stations de ski qui accueillera les Jeux Olympiques d'hiver en 2030.

Cette promesse pourrait attirer le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, qui a présenté les Jeux Olympiques de 2030 comme «صند صند propres et décarbonés » Au Comité international olympique (CIO), comme indiqué par Isabelle Campagnola-Savon, qui est chargée des questions économiques.

Un modèle économique à élaborer aindarzejkow

Néanmoins, les fabricants ont du mal à définir leur modèle économique. Le véhicule revêt un coût qui se révèle être : Trois fois plus coûteux à ériger qu'un car diesel ». Selon Guénaël Bonneau, le directeur commercial France d'Irizar, le prix de vente se situe entre 800 000 et un million d'euros pour un véhicule neuf.

« Fabriquer un véhicule de cette sorte n'est actuellement pas lucratif. , sied bien au professionnel à part. De surcroît, le coût de l'hydrogène varie entre 10 et 20 euros le kilogramme. Cela représente deux fois la valeur du gazole. « Il est nécessaire de prévoir 800 euros pour une pleine réservation. , admet Arnaud Burban.

Ces frais peuvent ainsi constituer une entrave à la croissance de l'hydrogène au niveau régional et national français.

Renforcer le secteur de l'hydrogène au niveau régional

Pour dynamiser le secteur, Guénaël Bonneau invite ses confrères à lancer des véhicules utilitaires équipés d'hydrogène, comme cela a été réalisé par lui-même. le groupe avignonnais Berto avec Point P. « Ce sont eux qui vont aider à augmenter la quantité d'énergie afin de réduire son coût. , affirme-t-il.

Si le secteur de l'hydrogène est toujours à ses débuts tant au niveau national qu'à l'échelle régionale, des initiatives importantes telles que H2V , NeoCarb ou HSL À Fos-sur-Mer se concentrent sur leur expansion dans les domaines de la mobilité, couvrant à la fois l'aviation, le maritime et terrestre.

Actuellement, 63% des véhicules du réseau régional sont composés de la flotte. Zou! De 1 410 véhicules considérés comme "propres" (électriques, au bioGNV ou utilisant des biocarburants), la région ambitionne de parvenir à 100 % d'ici 2028. Ce qui serait deux ans plus tôt que l'échéance des JO.

A relire

À Marseille, le transport destiné aux touristes commence sa longue route vers la décarbonisation.

Cet article La région est en train d'essayer la première voiture hydrogène qui peut parcourir jusqu'à 1000 kilomètres. a été initialement publié sur Made in Marseille .

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