
Les véhicules électriques font leur apparition récemment sur le marché. La diffusion massive de ces voitures n'a véritablement commencée qu'après la pandémie du COVID-19, proposant des versions dotées d'une bonne autonomie, capables de se recharger rapidement et affichant des tarifs assez abordables, même si elles demeurent généralement plus chères que les automobiles traditionnelles comparables.
Toutefois, les voitures électriques d’occasion Restaient jusqu'à présent plus chères que leurs alternatives à combustion. Cependant, cette différence s'amenuise, ce qui est une excellente nouvelle pour les acheteurs.
Les véhicules électriques d'occasion deviennent moins chers.
En s'appuyant sur un communiqué de presse émis par Leboncoin, le principal site pour l'achat-vente de véhicules d'occasion en France avec 820 000 listings, transmis à notre rédaction, nous pouvons analyser comment se positionnent actuellement les coûts des autos d'époque, spécifiquement ceux qui attirent notre attention : les automobiles électriques.

On constate une réduction des coûts de 11,1 % Pour les véhicules électriques commercialisés par des experts, atteignant maintenant 26 595 euros Et cela représente une baisse de 10,6% pour celles vendues par des particuliers, atteignant ainsi un prix moyen de 21 309 euros.Cette réduction peut évidemment être attribuée à la généralisation de la voiture électrique dans le secteur du neuf au cours des dernières années. Avec un nombre croissant de ces véhicules roulant sur nos routes, cette tendance est maintenant visible également sur le marché de l'occasion.
De plus, la diminution continue du coût des voitures neuves abaisse l'évaluation initiale, ce qui stimule une augmentation relative des valeurs usagées. détérioration accélérée des véhicules électriques En dernier lieu, étant donné que bon nombre de ces modèles atteignent une certaine antiquité avec plusieurs années d'utilisation, leurs kilomètres s'accumulent naturellement ce qui entraîne mécaniquement une baisse de leur cote. Ce processus est typique, indépendamment du genre de moteur utilisé.
La différence entre les véhicules électriques et ceux à essence se resserre de plus en plus.
Ces tableaux montrent l'évolution des coûts en fonction du type de carburant pour les voitures d'occasion. On remarque notamment la tendance concernant le coût des automobiles électriques. tendent à se rapprocher de ceux des voitures thermiques, qu’elles soient essence ou diesel.
Effectivement, si le coût moyen des véhicules électriques d'occasion sur Leboncoin a diminué de 11,1% entre le premier trimestre 2024 et le premier trimestre 2025, celui des voitures diesel a baissé de 7,6%, atteignant 21 552 euros, tandis que ceux des modèles à essence n'ont chuté que de 4,0%, s'établissant ainsi aux alentours de 22 180 euros lorsqu'ils sont vendus par des professionnels. En conséquence, ces motorisations traditionnelles se font moins courantes dans la vente neuve, principalement en raison des modifications réglementaires liées au respect de l'environnement et des taxes imposées par le gouvernement.
De plus, les modèles thermiques qui sont toujours en vente doivent maintenant respecter des normes beaucoup plus rigoureuses, ce qui impose l'utilisation de systèmes de purification des émissions plus élaborés. Cette contrainte freine la diminution des coûts pour le logement neuf et peut même conduire à une hausse des prix. En ce qui concerne les véhicules hybrides, Leur coût est toujours significativement plus élevé. , avec un prix moyen de 35 497 euros (baisses de seulement 3,3 %).

En ce qui concerne les transactions entre particuliers, il est noté que le prix des automobiles à moteur thermique a diminué davantage par rapport aux modèles électriques : ils se sont établis à -12% pour l'essence (à 13 522 euros) et à -16,7% pour le diesel (fixés à 10 231 euros). En revanche, la baisse s'est élevée à -10,6% pour les véhicules électriques. Concernant les hybrides, leur coût reste supérieur, atteignant en moyenne 25 426 euros, bien qu'ils soient moins dispendieux d'environ 8,5%.
Cette disparité est due au fait que les particuliers vendent généralement des véhicules plus âgés. De ce fait, la rétrocession d'automobiles thermiques usagées, notamment diesels, se complique davantage en raison du changement dans les régulations concernant la vignette Crit’Air. À partir de janvier 2025, un grand nombre de municipalités refuseront l'accès aux automobiles ayant une classification Crit’Air 3 ou inférieure, accélérant ainsi leur décote sur le marché secondaire.