Selon les responsables britanniques, cette personne atteinte de/mpox ne présente "ni histoire de voyages ni connexion avec des cas auparavant diagnostiqués au Royaume-Uni".
Le Health Security Agency britannique a signalé lundi le 7 avril un nouvel incident d’infection causé par la souche du virus classée dans le clade 1b. mpox concernant une personne qui n'a ni voyagé en Afrique ni eu de contacts avec d'autres patients atteints.
L'agence a indiqué que cet "individu infecté avec une confirmation de mpoxclade 1b" avait été identifié en mars, ajoutant que tous ses contacts avaient subi un suivi médical approprié.
Originaire du nord-est de l’Angleterre, cet individu ne présente « aucun historique de voyages ni de liens avec des cas précédemment diagnostiqués au Royaume-Uni », indique le service dans sa déclaration. Ils mènent une investigation concernant les chaînes de contamination mais soulignent que « le danger pour la communauté reste minime ». Depuis octobre, moins d’une dizaine de cas de mpox appartenant au clade 1b ont été répertoriés en Angleterre, selon ce même organisme.
128 000 cas recensés à l'échelle mondiale depuis mai 2022
La maladie du mpox est provoquée par un virus appartenant à la même lignée que celle responsable de la variole. variole qui peut être transmis à l'être humain via des animaux malades et peut aussi circuler entre les personnes grâce au contact physique rapproché.
Le premier cas humain de cette maladie a été identifié en 1970 au Congo-Kinshasa (anciennement Zaïre). Elle se manifeste par une fièvre, des douleurs musculaires et d'imposantes lésions cutanées ressemblant à des furoncles, pouvant dans certains cas s'avérer fatales.
Elle possède deux variantes, le clade 1 et le clade 2. Longtemps limitée à l'Afrique centrale, cette infection est revenue sur le devant de la scène en mai 2022 quand le clade 2 s’est étendu globalement, touchant surtout les hommes qui ont des rapports sexuels avec d'autres hommes. Depuis ce moment-là, près de 128.000 infections au mpox ont été diagnostiquées dans 130 nations différentes, dont 281 sont malheureusement mortelles, selon les derniers chiffres fournis par l’Organisation mondiale de la santé.