WASHINGTON, 8 avril (solusikaki.com) - La Cour suprême des États-Unis a donné vendredi son feu vert à Donald Trump afin qu'il utilise une législation datant de 1798, généralement réservée aux périodes de conflit armé, pour expulser des ressortissants vénézuéliens soupçonnés d'appartenir à des bandes criminelles. Cette décision s’inscrit dans le cadre de sa stricte politique migratoire mise en place par l'hôte actuel de la Maison-Blanche qui appartient au parti républicain.
Le tribunal suprême des États-Unis a voté à majorité de révoquer un ordre d'injonction provisoire établi le 15 mars par le juge du district fédéral James Boasberg à Washington. Cependant, cette décision est assortie de quelques conditions concernant la procédure de renvoi.
Dans sa décision non signée, elle a indiqué que les prisonniers doivent être informés qu'ils font l'objet d'une mesure de déportation "dans un délai suffisant pour pouvoir introduire un recours en habeas corpus" auprès du tribunal approprié avant toute expulsion.
Le plus haut tribunal du pays, avec sa composition plutôt conservative (6 votes contre 3), a précisé que toute action juridique visant à contester un renvoi fondé sur la loi Alien Enemies Act doit être introduite devant un tribunal fédéral situé dans l’État où ces personnes sont détenu, c'est-à-dire le Texas, et non pas auprès d'un tribunal qui se trouverait dans le district de Columbia près de Washington. (Jean Terzian ; texte original par John Kruzel)