Le nombre de réparations a considérablement grimpé au cours des quinze dernières années, atteignant plus de huit millions d'interventions réalisées en 2024. La vétustité du parc automobile et l'évolution des habitudes contribuent grandement à cette tendance observée.
Cette semaine lundi, nous avons signalé une escroquerie devenue de plus en plus répandue : les dépanneurs pirates . Des entreprises de réparations qui exploitent la naïveté des victimes d'accidents en leur facturant des montants considérables, atteignant parfois près de 3000 euros. Cette semaine, le mardi 8 avril, dans Caradisiac , nous découvrons que le total des interventions techniques a considérablement augmenté en France.
En 2024, on a relevé 8 130 000 interventions de dépannage à travers tout le pays. En moyenne, cela représente un conducteur sur cinq touché! Il va sans dire qu'un seul individu pourrait être impliqué dans plusieurs incidents au cours d'une année. De plus, il faut noter que ces chiffres sont en forte augmentation.
Cette tendance s'est considérablement intensifiée au cours des quinze dernières années : les interventions techniques ont progressé de 63 % en 2024. En 2019, elles étaient inférieures à cinq millions. Parallèlement, bien que la flotte automobile se soit accrue, cette augmentation reste nettement moindre avec seulement 11 % de plus ; on passe ainsi de 37 millions à 41 millions de véhicules.
L'âge avancé de la flotte automobile provoque une augmentation massive des interventions de réparation.
Nombreuses sont les raisons pouvant justifier cet essor dans les interventions techniques, comme l'explique en profondeur Pierre Brigadeau, le directeur général de l’Union des assisteurs, auprès de nos confrères.
Aujourd'hui, il est moins délicat de solliciter son assurance pour une roue crevée ou une batterie déchargée à domicile, contrairement parfois dans le passé. Parallèlement, le nombre total de véhicules a grandi tout en se faisant plus âgé. La durée moyenne d'utilisation des autos atteint désormais 11 ans, ce qui représente environ 2 à 3 années supplémentaires comparativement aux chiffres datant de 15 ans auparavant. Pendant cet intervalle, aucune aide gouvernementale spécifique n'a été mise en place pour encourager le renouvellement du parc automobile, évitant ainsi au vieux modèles de disparaître. De surcroît, la conjoncture économique défavorable et l'augmentation des dépenses liées à l'entretien conduisent bon nombre de conducteurs à délaisser les soins réguliers nécessaires à leur véhicule.
Parmi les réparations fréquentes, on trouve l'intervention concernant la batterie, particulièrement pour des voitures vieilles d'une décennie ou plus, ainsi que le maintien insuffisant d'un véhicule électrique. De même, il est mentionné qu'il n'y a pas toujours de jante de rechange disponible.
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